Classroom☆Crisis

Mon coup de cœur du moment.

Le thème principal de Classroom Crisis, et dont l’intitulé de la musique est… Classroom Crisis tout simplement.
Malheureusement il faudrait avoir son contexte dans l’anime pour pouvoir profiter pleinement de la présence et de la construction de cette superbe musique – toujours sur la base de mon interprétation bien évidemment.
Pour le situer de manière brève : On suit une classe d’étudiants spécialisés dans de la technologie avancée, plus précisément de la mécanique spatiale. Après un gros crash spatial pour des raisons diverses et variées, la classe se retrouve avec des problèmes d’argent et doivent se débrouiller avec le peu qu’ils leur restent.

La première fois que la musique arrive – ou plutôt qu’elle m’a bien marqué -, c’est lors du premier « retournement de situation », où cette fameuse ‘classe en crise’ reprend du poil de la bête.

PS : les temps sont un peu faussés, car la musique sur YouTube est un poil accélérée par rapport à la vraie dans l’OST (droits d’auteurs toussa-toussa).

(0:00) – On a donc le droit à une musique électro-jazzy-moderne. La batterie du début annonce déjà la coolitude de la musique. Il y a un peu de rap, que j’interprète totalement par le prof assez déjanté dans son attitude et qui est le point central de toute la classe (et pratiquement de l’anime en général).

(0:16) – Lorsque la batterie repars sur un rythme classique et qui ne changera pas énormément sur le reste de la chanson, on pourra entendre des bruitages électro, qui permet de situer l’atmosphère dans son bon contexte moderne, un peu futuriste.

(0:31) – Puis enchaîne la partie principale vraiment classe avec les trompettes et bassons qui prennent le devant, le tout en arrêtant la batterie. Ces instruments à vent représentent totalement le groupe d’élève, par leur nombre, et on ressent une grosse expression de ces derniers, par des notes puissantes et courtes. En suivant la série, on se rend compte que ça correspond parfaitement à la bizarrerie, l’union et l’alchimie de la folie de chacun des élèves.

(1:19) –  Un peu plus loin, un petit solo de saxophone, et quelques pointes de rap qui accompagne derrière. J’associe ça à la protagoniste qui est la soeur du prof, mais aussi la présidente des élèves, et donc qu’il faut bien lui donner son mot à dire en tant que représentante x).

(1:32) – Moment de flottaison, ou on sent un petit échange frère-soeur entre des petites pointes de rap et de saxophone.

(1:47) – Puis moment inattendu, pile au milieu du morceau, où il prend réellement le dessus, mais le tout accompagné de violons orchestraux en fond, qui donne un gros moment épique, mais pas épique puissant. Un épique que le compositeur arrive à donner vraiment à sa sauce. En fait, la base des morceaux épique (la présence des violons généralement) est là, mais pourtant fait de longues notes posées, n’a pas de grosse reverb, ou n’est pas accompagné de grosses timbales bien lourdes, et pourtant avec le rap qui contraste totalement par son côté rapide, et c’est ce qui donne cet effet d’épique. D’ailleurs je vous recommande totalement d’écouter dans la même OST la piste A-TTACK qui est pour moi un autre parfait exemple de comment le compositeur arrive à faire une musique épique basée sur un contraste Lent/Rapide entre les instruments, en plus d’inverser les rôles à plusieurs reprises dans la musique.

De plus, on peut entendre la présence d’une trompette qui part toute seule en live avec des notes graves et qui ont l’air d’être là comme un cheveux dans la soupe. Mais non, il accentue à lui tout seul le côté Jazzy qui n’est jamais perdu et qui, cette fois, représente pour moi la dernière protagoniste. En effet car ce personnage, malgré son cliché de fille sans vrai caractère, est un personnage qui agit souvent de manière inattendue et anarchique. Une représentation encore parfaitement dans les clous de notre classe qu’on suit.

Et donc, sur ce mélange original, on a une poussée crescendo, jusqu’à une césure totale d’une base peu présente à la base.

(2:18) – Et bim, on repars sur une nouvelle phrase des élèves qui est en mode « insistant » et qui est poussée encore par leur prof qui ponctue les fins de phrase. Une guitare arrive lors de la 4e répétition de la phrase. Ce qui est génial, c’est qu’il s’agirait naturellement du climax de la musique, mais pourtant le compositeur ne cherche pas forcément à en faire trop.

(2:50) – Car le vrai climax arrive après, lorsque la première phrase revient. A partir de là c’est le déchaînement total, où on revient très vite sur le faux climax qui devient alors le véritable climax. (3:06) La soeur qui revient en solo, puis suivit par (3:13) une trompette solo qui n’était pas particulièrement présente au début – pour moi il s’agit de l’autre protagoniste meilleure amie de la soeur, qui est aussi assez absente au début, mais dès qu’elle bouge, on ne remarque qu’elle.

(3:21) – La fin de la musique calme tout le jeu, où on se rappelle bien encore de l’atmosphère moderne-futuriste qui est omniprésent. Et c’est ponctué de quelques paroles du saxophone et du rap, car la classe tourne autour de ces deux. (oui, si vous avez vu la série, je n’ai pas évoqué un personnage très important, mais ça reste mon interprétation 😉 )



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